Code de déontologie

du Sophrologue

Chambre Syndicale de Sophrologie

Le cadre déontologique définit l’ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession, la conduite de ceux qui l’exercent, ainsi que leur rapport avec leurs clients et leurs relations mutuelles. Le sophrologue doit donc respecter les règles morales et éthiques de sa profession. Ces règles sont définies dans le code de déontologie des Sophrologues édité par la Chambre Syndicale de la Sophrologie.

Le présent code de déontologie est le socle commun des sophrologues adhérents à la chambre syndicale de la sophrologie il définit leurs engagements envers le public, leurs clients et la profession. Ce code de déontologie garantit l’éthique professionnelle des sophrologues. 

Article 1 – Les sophrologues s’engagent à affirmer l’égalité entre les personnes et à en respecter l’originalité et la dignité. 

Article 2 – Les sophrologues s’engagent à interdire toute propagande ou prosélytisme religieux ou idéologique au sein de leur cabinet ou lieux d’interventions. Ils s’engagent à lutter contre toutes les dérives sectaires dont ils seraient témoins.

Article 3 – Les sophrologues s’engagent à respecter et à protéger l’intégrité physique et psychique des personnes sous leur responsabilité.

Article 4 – Les sophrologues s’engagent à respecter la confidentialité des informations collectées durant leurs accompagnements individuels ou de groupe.

Article 5 – Les sophrologues s’engagent à respecter et à faire respecter la législation en vigueur.

Article 6 – Les sophrologues s’engagent à actualiser régulièrement leurs savoirs et leurs compétences afin de répondre aux attentes du public et aux évolutions de la sophrologie.

Article 7 – Les sophrologues s’engagent à diffuser des offres claires et compréhensibles par le public. Ces offres doivent définir les modalités d’accompagnement, les objectifs visés et les limites de la sophrologie.

Article 8 – Les sophrologues s’engagent à ne pas diffuser d’informations pouvant induire le public ou les médias en erreur où nuisant à l’image de la profession.

Article 9 – Les sophrologues s’engagent à user de leurs droits de rectification auprès des médias afin de contribuer au sérieux des informations communiquées au public sur la sophrologie.

Article 10 – Les sophrologues s’engagent à respecter les concepts et les principes généraux de la sophrologie. Ils s’engagent également à ne pas dénaturer où amalgamer la sophrologie avec d’autres techniques sans que leurs clients soient avertis.

Article 11 – Les sophrologues s’engagent à respecter les limites de leurs compétences et à orienter leurs clients vers un autre professionnel lorsque celui-ci nécessite un traitement ou une aide thérapeutique ne relevant pas de leurs compétences.

Article 12 – Les sophrologues s’engagent à ne pas se substituer aux professionnels de santé, à ne pas prodiguer de diagnostic, de prescription médicale et à ne pas interférer dans des traitements médicaux en cours.

Article 13 – Les sophrologues s’engagent à conserver leur éthique professionnelle lorsqu’ils interviennent sous l’autorité d’une entreprise ou d’un organisme.

Article 14 – Les sophrologues s’engagent, dans la mesure du possible, à proposer un confrère à leurs clients lorsqu’ils seront dans l’impossibilité de fournir leurs services.

Article 15 – Les sophrologues s’engagent à entretenir des relations confraternelles de respect et de courtoisie, d’honnêteté et de bonne foi avec les autres sophrologues.  

Article 16 – Tout sophrologue qui ne respecterait pas le présent code pourrait se voir exclu de la Chambre Syndicale de Sophrologie.